La santé de l’entrepreneur(e) : comprendre ses déterminants.

D’après l’OMS, Les déterminants de la santé de l’entrepreneur(e) passe par plusieurs notions. Celle-ci comprendrait «un état de complet de bien-être physique, mental et social, [qui] ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité » (Définitions et Principes | le Portail de la Fonction Publique, s. d.). La santé constitue donc un droit fondamental pour chacun. Le droit à la santé est un droit humain et fait partie de la vision que partage l’OMS avec un grand nombre de professionnels de la santé.(World Health Organization : WHO, 2023).

Ce paradigme se développe dans nos sociétés contemporaines depuis près de deux siècles, dorénavant la santé comprends aussi des facteurs autres tels que « les dimensions socio- économiques et environnementales » quand il s’agit de comprendre les déterminants de la santé de l’entrepreneur(e) (Définitions et Principes | le Portail de la Fonction Publique, s. d.).

De la prise de conscience de l’importance de la santé au travail

Cette recherche de la santé a induit les instances gouvernementales à agir, c’est pourquoi actuellement les salariés du secteur public et privé sont protégés lors de la survenue de maladies physiques ou physiologiques qui dégradent leur santé. En effet, la loi demande à l’employeur de veiller à la santé de ses employés (i.e., actions de prévention, d’information et de formation) (Santé et Sécurité Au Travail : Obligations de L’employeur, 2024). Le salarié peut également recevoir de l’aide de la part de la médecine du travail (Tout Savoir Sur la Médecine du Travail, 2022) et de l’assurance-maladie (Accident du Travail, 2024).

Malheureusement, ce genre de prise en charge n’existe pas ou n’est pas aussi avantageuse pour les indépendants et dirigeants d’entreprise, alors qu’eux aussi sont confrontés aux risques inhérents à l’activité professionnelle pouvant être d’ordre physique et/ou mental (Accident du Travail, 2024).

Une meilleure santé synonyme de progrès économique

Il est donc entendu qu’une meilleure santé est essentielle au bonheur et au bien-être. Elle contribue également de manière importante au progrès économique. Effectivement, l’OMS avance, dès 2017, que près de 4-6 % du produits intérieur brut est perdu pour cause des problèmes de santé en lien avec le travail (World Health Organization : WHO, 2017). De plus, l’OMS (2017) rappelle que « la santé des travailleurs est une condition essentielle en ce qui concerne les revenus des ménages, la productivité et le développement économique. Le rétablissement et le maintien des capacités de travail est donc une fonction importante des services de santé ».

Toutes ces notions, nous amènent à nous questionner à divers niveaux. Premièrement, quelles seraient la ou les causes pour lesquelles les dirigeants auraient une moindre propension à appliquer les préconisations de l’OMS (concernant les salariés) sur leur propre santé ? En outre, le fait que les dirigeants appliqueraient moins d’attention à leur problèmes de santé soulève la question suivante : comment peuvent-ils pérenniser leur entreprise/activité s’ils viennent à perdre leur santé ? Enfin, nous pouvons pareillement nous questionner sur les éventuels facteurs liés aux dirigeants et chefs d’entreprise qui pourraient affecter la santé des entreprises et qui seraient potentiellement méconnus de la littérature, du fait que cette population reste moins étudiée que les salariés (Torrès, 2016).

Tout comme les salariés, il faut informer les dirigeants d’entreprise sur les moments les plus difficiles qu’ils pourraient rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions. Il faut, par ailleurs, permettre à l’individu en difficulté de se sentir reconnu, légitime et digne d’être soutenu et qu’il puisse avoir une accès à un soutien psychologique dans un moment particulièrement éprouvant.

Quels sont les déterminants de la santé de l’entrepreneur(e) ?

Selon la définition de l’OMS cité par Alla (2016), les déterminants de la santé de l’entrepreneur(e) sont les «facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux qui déterminent l’état de santé des individus ou des populations ». Alla (2016) cite également le Dictionary of epidemiology qui évoque qu’«un déterminant est un facteur, qu’il s’agisse d’un événement, d’une caractéristique, ou de toute autre entité définissable, qui provoque un changement de l’état de santé ou d’une autre caractéristique définie». Selon cet auteur, le paradigme de ces définitions soulignerait une relation de cause à effet entre « le déterminant et l’état de santé » (Alla, 2016).

Ainsi, quelques auteurs ont regroupé les déterminants de santé sous quatre catégories, soit « biologiques, comportementaux, environnementaux et ceux liés au système de santé » (Raimondeau, 2020). De la même manière, les facteurs environnement, se distinguent en deux catégories : l’environnement socio-économique et l’environnement physique.
Raimondeau (2020) évoque la notion « de l’exposome » qui constituerait « l’ensemble des déterminants modifiables, notamment par la mise en œuvre d’actions menées dans le cadre des politiques de santé, par opposition aux déterminants biologiques (âge, sexe, patrimoine génétique) ». Sachant ceci, il souligne que ce sont les déterminants socio- économiques qui auraient le plus d’effet si l’on se concentre « au niveau collectif ».

L’inclusion de ces déterminants dans l’analyse du fonctionnement de la santé publique

Alla (2016) énonce que « le déterminant est l’un des concepts clés sur lequel repose le principe de l’intervention en santé publique » de la même façon que « c’est en agissant sur un ou plusieurs déterminants que l’on va influer sur l’état de santé de la population ».

Les crises sanitaires répétées auxquelles notre système de santé a été confronté ces dernières décennies soulèvent de nombreuses questions, les auteurs Ancelle et Mosnier (2016) évoquent ceci, tout en ajoutant les prochaines interrogations : « Quand et où le phénomène a-t-il commencé ? Quelle est son ampleur ? Existe-t-il des cas encore inconnus ? Quelle est la cause de la maladie, son point de départ ? Comment se diffuse-t-elle ? Quelles sont les circonstances favorisantes ? Comment la maladie va-t-elle évoluer, compte tenu des observations déjà acquises ? Quelles actions peuvent être mises en œuvre pour l’enrayer ? ».

Les instances de la santé publique recherchent de nombreuses manières d’agir sur la santé

Notamment par le code de la santé publique qui annonce des notions clé. (Chapitre Ier : Politique de Santé. (Articles L1411-1 À L1411-10) – Légifrance, s. d.). Par exemple, dernièrement, le dépistage est une modalité d’action largement utilisée, on peut citer les campagnes faites pour dépister le cancer du sein (Evaluation du Programme de Dépistage du Cancer du Sein, 2024).
Conséquemment, Des auteurs tels que Bourdillon (2016), avancent que « le choix de la mise en œuvre d’une politique de dépistage répond à des critères précis qui intègrent la maladie recherchée ou les risques de développer une pathologie, l’existence d’un test de dépistage, les bénéfices et les inconvénients pour la personne soumise à un dépistage et des notions de coût. »
Ensuite, il est pareillement important d’envisager l’avenir de la médecine en tant que telle, car c’est en générant des avancées dans les traitements ou méthodes de dépistage que l’on pourra préserver plus efficacement la santé.

À cet égard, Misse et Diebolt (2016), soutiennent ces notions et argumentent que « la recherche clinique peut être définie comme une recherche appliquée, effectuée sur l’homme ou des éléments biologiques issus du corps humain, dont la finalité est l’amélioration de la santé humaine et le progrès des techniques de soins dans le respect de la personnalité et de l’intégrité de chaque individu ».
Ces nombreuses données nous indiquent alors, que lors de l’analyse de la santé, il est d’une importance vitale de prendre en compte de nombreux domaines et les diverses ramifications de celle-ci, et que le simple traitement des symptômes n’est pas suffisant.

Quels sont les déterminants de la santé de l’entrepreneur(e) et leurs impacts ?

Du reste, la santé est le bien individuel le plus précieux. C’est pourquoi il existe des pistes d’actions
formalisées, Caillard (2016) est un auteur qui exprime que « la prévention en milieu de travail s’adresse à une large partie de la population du pays, concerne prioritairement les risques générés par l’exercice professionnel, mais prend également en compte l’ensemble des relations entre le travail et la santé humaine ».

En effet, la mise en place de telles mesures dépend d’« un grand nombre d’acteurs, repose sur un ensemble de dispositions législatives et réglementaires ainsi que sur des pratiques qui empruntent à de nombreuses disciplines scientifiques et techniques » (Caillard, 2016). En outre, cette prévention est la traduction d’une démarche politique de « sécurité sanitaire du pays, elle est à la fois un enjeu de santé publique et un enjeu social et économique ».

Une majeure partie de la population française est concernée, et ce car près de 28,3 millions de personnes sont en emploi selon l’INSEE (Caractéristiques des Personnes En Emploi − Emploi, Chômage, Revenus du Travail | Insee, 2023). Cependant, bien que une grande partie de cette population puisse accéder à des services de santé il est vital de noter selon Caillard (2016), que bien qu’il existe des moyens de prévention obligatoires (i.e., « les services de santé au travail ou de médecine de prévention » ) ils ne concernent principalement que les salariés.

Où est la prévention ou le service de santé entièrement dédié aux problématiques spécifiques des entrepreneur(e)s ?

Ainsi, la santé du dirigeant ou de l’entrepreneur(e), reste moindrement étudiée dans la littérature et les données qui existent sont pour le moins indicatrices d’un besoin pouvant être latent ou parfois explicite. Il faut souligner que les dirigeants auraient tendance à « la négliger [leur santé] sous prétexte de ne pas avoir le temps de s’en préoccuper et sont enclins à des habitudes comportementales souvent en désaccord avec les recommandations » (selon Rossi et Guisan cités dans Delaye- Habermacher & De Toledo, 2020). De même, quelques dirigeants penseraient qu’ils ne peuvent pas faillir et considéreraient que toute « faiblesse » aurait des conséquences graves pour « l’organisation et la motivation des équipes » (Delaye-Habermacher & De Toledo, 2020).

La démarche : comment appréhender les déterminants de la santé de l’entrepreneur(e) pour mieux y faire face ?

Heard et Crémieux (2016) déterminent que les « dynamiques de changement ne peuvent porter leurs fruits que si elles parviennent à fournir de nouvelles capacités de penser et d’agi à un grand nombre d’acteurs en présence ».
En conséquence et avec l’appui de la littérature, c’est par le biais d’une approche globale que la prise en charge de la santé de l’entrepreneur(e) doit se faire.

Selon l’INSEE, uniquement 61% des entreprises créées en 2014 (hors régime auto- entrepreneur) sont encore actives après 5 ans d’activité (En 2019, 61 % des Entreprises Classiques Créées Cinq Ans Plus Tôt Sont Toujours Actives – Insee Première – 1852, 2021).

La STEP : Quelle solution ?

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Pourquoi le programme STEP ?

Selon l’INSEE, uniquement 61% des entreprises créées en 2014 (hors régime auto-entrepreneur) sont encore actives après 5 ans d’activité. (En 2019, 61 % des Entreprises Classiques Créées Cinq Ans Plus Tôt Sont Toujours Actives – Insee Première – 1852, 2021).

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Bibliographie

Accident du travail. (2024, 9 janvier). https://www.ameli.fr/indre-et-
loire/assure/remboursements/accident-travail
Alla, F. (2016). 3. Les déterminants de la santé. Dans Lavoisier eBooks (p. 15).
https://doi.org/10.3917/lav.bourd.2016.01.0040
Ancelle, T., & Mosnier, A. (2016). 10. Épidémiologie. Dans Lavoisier eBooks (p. 71).
https://doi.org/10.3917/lav.bourd.2016.01.0096
Caillard, J. (2016). 26. Prévention en milieu de travail. Dans Lavoisier eBooks (p. 248).
https://doi.org/10.3917/lav.bourd.2016.01.0273
Caractéristiques des personnes en emploi − Emploi, chômage, revenus du travail | Insee.
(2023, 29 juin).
https://www.insee.fr/fr/statistiques/7456869?sommaire=7456956#:~:text=9%2C9-
,Lecture%20%3A%20en%202022%2C%2028%20341%20000%20personnes%20s
ont%20en%20emploi,sur%20le%20march%C3%A9%20du%20travail.
Chapitre Ier : Politique de santé. (Articles L1411-1 à L1411-10) – Légifrance. (s. d.).
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072665/LEGISCTA00000
6171073/
Définitions et principes | Le portail de la fonction publique. (s. d.). Le Portail de la Fonction
Publique. https://www.fonction-publique.gouv.fr/etre-agent-public/mon-quotidien-au-
travail/sante-et-securite-au-travail/definitions-et-
principes#:~:text=L’Organisation%20mondiale%20de%20la,maladie%20ou%20d’infirmit%C
3%A9%20%C2%BB.
Delaye-Habermacher, R., & De Toledo, A. (2020). La perception de la santé du dirigeant, une
réalité en clair-obscur ? Étude exploratoire. Management & Sciences Sociales, N°
28(1), 106‑116. https://doi.org/10.3917/mss.028.0106
Evaluation du programme de dépistage du cancer du sein. (2024, 30 avril).
https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-
sein/articles/evaluation-du-programme-de-depistage-du-cancer-du-sein
Heard, M., & Crémieux, F. (2016). 30. Stratégie nationale de santé. Dans Lavoisier eBooks
(p. 279). https://doi.org/10.3917/lav.bourd.2016.01.0304

Raimondeau, J. (2020). Chapitre 2. Déterminants de la santé. Dans Presses de l’EHESP
eBooks (p. 47‑72). https://doi.org/10.3917/ehesp.raimo.2020.01.0047
Santé et sécurité au travail : obligations de l’employeur. (2024, 11 juin). Service-Public.fr.
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2210
Torrès, O. (2016). AMAROK, Premier observatoire sur la santé des dirigeants de PME : d’un
enjeu scientifique à une ambition sociétale. Revue internationale PME, 29(2), 21.
https://doi.org/10.7202/1037921ar
Tout savoir sur la médecine du travail. (2022, 5 mai). Ministère de L’économie des Finances
et de la Souveraineté Industrielle et Numérique.
https://www.economie.gouv.fr/entreprises/medecine-du-travail#
World Health Organization : WHO. (2017, 30 novembre). Protection de la santé des
travailleurs. https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/protecting-
workers%27-health

World Health Organization : WHO. (2023, 1 décembre). Droits humains.
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/human-rights-and-health

La dépression chez les dirigeants : pourquoi suis-je déprimé ?

Une personne souffrant d’un trouble ou déséquilibre psychique peut se trouver dans l’incapacité de répondre de manière adaptée aux situations complexes et/ou douloureuses et donc, d’avoir des entraves au maintien d’un certain équilibre psychique.

Bon à savoir : qu’est-ce que la dépression affectant les dirigeants ?

Chacun peut connaître des moments difficiles qui vont affecter notre capacité à gérer nos affects. Cependant, ces moments de tristesse intense, de morosité ou de douleur, s’ils sont éphémères, ne peuvent être qualifiés d’épisode dépressif caractérisé (i.e., EDC) ou de dépression. En effet, il faut un diagnostic clinique de ce trouble, qui est défini par le DSM-V.
Le DSM-V, caractérise la dépression par la présence d’au minimum 5 symptômes sur une liste déterminée et ceux-ci doivent être présents pendant au moins 2 semaines. Qui plus est, ils doivent constituer un changement par rapport à la manière qu’avait l’individu de fonctionner avant cet épisode.
D’autre part, un des deux symptômes suivants doit être présent soit : une humeur dépressive et/ou une perte d’intérêt ou de plaisir. (Épisode Dépressif Caractérisé de L’adulte : Prise En Charge En Premier Recours, 2017).

La Santé Publique de France a donc procédé à une enquête en 2021, dans laquelle ils affirment qu’environ 12,5% des Français entre 18-25 ans ont souffert d’un épisode dépressif caractérisé dans les 12 mois écoulés (i.e., soit, caractérisé par les symptômes cliniques attribués à ce trouble) (Spf, 2023).
La dépression est un état dans lequel l’individu peut présenter une humeur dépressive persistante et intense ainsi qu’un certain « abattement et perte d’intérêt ». À cela peut s’ajouter une « augmentation de la fatigabilité ».

Parallèlement, il peut souffrir de symptômes tels qu’une concentration et une attention réduite. Il peut également avoir des idées et comportements suicidaires, des troubles du sommeil, une diminution de l’estime et de la confiance en soi, etc. ( « Épisode Dépressif Caractérisé de L’adulte : Prise En Charge En Soins de Premier Recours » , 2017).
Le risque suicidaire est proportionnel à la sévérité de l’épisode dépressif. C’est pourquoi la prise en charge et l’évaluation de la gravité du risque suicidaire sont vitales.

La cause de la dépression chez les dirigeants : le déficit et la carence en vitamine D

Ainsi, Certains spécialistes estiment qu’une partie des individus souffrant d’un épisode dépressif présentent un déficit ou une carence en vitamine D (Berridge, 2017; Parker et al., 2017; Spedding, 2014). On peut à cet égard, légitimement se demander si elle ne serait pas une des causes de la dépression chez les dirigeants.

Tout d’abord, ou trouve-t-on la vitamine D ? La vitamine D est apportée par l’alimentation et synthétisée par l’organisme au niveau de la peau sous l’action des rayons du soleil (Schlienger, 2023).

Qui plus est, la source principale d’apport en vitamine D se retrouve dans les poissons gras, le jaune d’œuf, les abats, la viande et « les produits laitiers enrichis en vitamine D » (Schlienger, 2023).

Conséquences de la Carence en Vitamine D sur la Santé Mentale et Physique

Par ailleurs, cette carence en vitamine D touche de nombreuses personnes en France, dès 2014 l’Inserm publie une étude où il avance que « plus de la moitié des Français présenterait un déficit en vitamine D » (Les Bonnes Attitudes Contre la Carence En Vitamine D · Inserm, la Science Pour la Santé, 2014). Plusieurs études scientifiques ont montré une relation entre les taux de vitamine D et la survenue de troubles dépressifs. Selon certaines, de faibles taux de vitamine D seraient associés à davantage de symptômes de dépression (Berridge, 2017; Parker et al., 2017; Spedding, 2014).

Quelques études ont avancé qu’après 50 ans, les individus carencés en vitamine D présenteraient une plus grande propension à présenter des troubles dépressifs. Une étude anglo-saxonne suggère la possibilité que la carence en vitamine D constituerait un risque accru favorisant l’apparition de dépression de fin de vie et ceci concernerait plus spécifiquement les femmes (de Oliveira et al., 2017). De plus, les personnes âgées sont plus susceptibles de présenter une déficience en vitamine D.

D’une part, du fait que le vieillissement biologique entraîne une perte de l’efficience de la production et de la synthèse de cette vitamine, d’autre part, car les personnes âgées seraient moins exposées au soleil surtout si elles sont institutionnalisées ce qui les mets en risque de développer de l’ostéoporose (Dupuy & Gillette-Guyonnet, 2010 ; Holick, 2007; Vitamine D : Pourquoi et Comment Assurer un Apport Suffisant ? , 2023).

Pour pallier cette carence, une solution modérément facile à implémenter est le fait de compléter l’alimentation par des complexes vitaminés ou bien en changeant les apports nutritifs en choisissant des aliments riches en vitamine D (Schlienger, 2023)

Les solutions à la dépression chez les dirigeants : les suppléments vitaminiques

Ainsi, il semblerait qu’une possibilité viable pour lutter contre la dépression chez les dirigeants, adjacente à un régime alimentaire équilibré, soit la supplémentation vitaminique. Certaines instances de santé nationales sont catégoriques quant à l’importance de cette vitamine. L’ANSES (i.e., l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) indique qu’une carence de cette vitamine peut engendrer des conséquences sur la santé, tel que le rachitisme pour les jeunes en développement et l’ostéomalacie pour les plus âgés entre autres.

De plus, globalement il y aurait une baisse de la densité osseuse qui participerait à un risque de fracture élevé (Vitamine D : Pourquoi et Comment Assurer un Apport Suffisant ? , 2023). En outre, les conclusions apportées par la littérature, quant au lien entre la vitamine D et les troubles dépressif, pourraient indiquer que l’apport de cette vitamine dans le régime alimentaire d’un individu souffrant de cette pathologie pourrait être positif (Shaffer et al., 2014 ; Vellekkatt & Menon, 2018).

Conclusion : L’importance de la vitamine pour le maintien de notre santé est avérée, avec à l’appui les
données présentées au sein de la littérature scientifique, et celles avancées par les instances
nationales de santé. La vitamine D est vitale non seulement pour les raisons que nous avons évoquées, mais, car elle permet également la minéralisation des os et l’absorption du calcium (Schlienger, 2023). Elle est donc, indispensable à notre organisme.

Quelles possibilités de consommation ?

La pluralité des possibilités de consommation de cette vitamine est une richesse.
Effectivement, c’est par ces diverses modalités de supplémentation que chacun peut rechercher la manière la plus adéquate d’obtenir ses apports vitaminiques tout le long de sa vie. L’ANSES utilise les taux obtenus par l’étude Inca 3 comme étalon pour sélectionner l’apport de vitamine D par l’alimentation, soit :
« 5,2 microgrammes/jour pour les enfants de 1 à 3 ans ;
2,6 microgrammes/jour pour les enfants de 4 à 10 ans ;
2,9 microgrammes/jour chez les enfants de 11 à 17 ans ;
3,1 microgrammes/jour chez les adultes de 18-79 ans. » (Vitamine D : Pourquoi et
Comment Assurer un Apport Suffisant ? , 2023)

STEP : Prévenir la dépression chez les dirigeants plutôt que de la guérir

STEP « Santé au Travail des Entrepreneurs par la Prévention » vous propose de vous protéger, mais surtout de protéger votre santé. C’est ainsi que vous pourrez protéger votre entreprise. La prévention de votre santé est un capital inestimable, en vous protégeant vous assurez la réussite et la pérennité de votre activité. STEP sera là pour vous accompagner tout au long de cette nouvelle dynamique.

Pourquoi le programme STEP ?

Selon l’INSEE, uniquement 61% des entreprises créées en 2014 (hors régime auto-entrepreneur) sont encore actives après 5 ans d’activité. (En 2019, 61 % des Entreprises Classiques Créées Cinq Ans Plus Tôt Sont Toujours Actives – Insee Première – 1852, 2021).

STEP « Santé au Travail des Entrepreneurs par la Prévention », a pour objectif de faire le point sur les facteurs déterminants de votre santé en faisant un check-up complet. Afin d’augmenter les chances de réussite des entrepreneur(e)s, en leur assurant une bonne santé physique et mentale sur le long terme.

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Bibliographie

Berridge, M. J. (2017). Vitamin D and Depression : Cellular and Regulatory Mechanisms.
Pharmacological Reviews, 69(2), 80‑92. https://doi.org/10.1124/pr.116.013227
De Oliveira, C., Hirani, V., & Biddulph, J. P. (2017). Associations Between Vitamin D Levels
and Depressive Symptoms in Later Life : Evidence From the English Longitudinal
Study of Ageing (ELSA). The Journals Of Gerontology. Series A, Biological
Sciences And Medical Sciences, 73(10), 1377‑1382.
https://doi.org/10.1093/gerona/glx130
Dupuy, C., & Gillette-Guyonnet, S. (2010). Le rôle de la vitamine D dans la nutrition des
sujets âgés. Gérontologie et Société, 33 / n° 134(3), 189‑206.
https://doi.org/10.3917/gs.134.0189
Épisode dépressif caractérisé de l’adulte : prise en charge en premier recours. (2017, 7
octobre). Haute Autorité de Santé. Consulté le 9 juin 2024, à l’adresse
https://www.has-sante.fr/jcms/c_1739917/fr/episode-depressif-caracterise-de-l-
adulte-prise-en-charge-en-premier-recours
Épisode dépressif caractérisé de l’adulte : prise en charge en soins de premier recours. (2017).
Dans Haute Autorité de Santé. Consulté le 9 juin 2024, à l’adresse https://www.has-
sante.fr/jcms/c_1739917/fr/episode-depressif-caracterise-de-l-adulte-prise-en-
charge-en-premier-recours
Holick, M. F. (2007). Vitamin D deficiency. New England Journal Of Medicine/The New
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(2014, 29 septembre). Inserm. https://www.inserm.fr/actualite/bonnes-attitudes-
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Parker, G. B., Brotchie, H., & Graham, R. K. (2017). Vitamin D and depression. Journal Of
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Schlienger, J. (2023, 7 février). Le cas particulier de la vitamine D. VIDAL.
https://www.vidal.fr/actualites/30030-le-cas-particulier-de-la-vitamine-d.html
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Comparing Studies with and without Biological Flaws. Nutrients, 6(4), 1501‑1518.
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Spf. (2023, 14 février). Prévalence des épisodes dépressifs en France chez les 18-85 ans :
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https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/sante-
mentale/depression-et-anxiete/documents/article/prevalence-des-episodes-
depressifs-en-france-chez-les-18-85-ans-resultats-du-barometre-sante-2021
Vellekkatt, F., & Menon, V. (2018). Efficacy of vitamin D supplementation in major
depression : A meta-analysis of randomized controlled trials. Journal Of
Postgraduate Medicine/Journal Of Postgraduate Medicine, 0(0), 0.
https://doi.org/10.4103/jpgm.jpgm_571_17

Vitamine D : pourquoi et comment assurer un apport suffisant ? (2023, 31 octobre). Anses –
Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de L’alimentation, de L’environnement et
du Travail. https://www.anses.fr/fr/content/vitamine-d-pourquoi-et-comment-
assurer-un-apport-suffisant.