Les déterminants de la santé de l’entrepreneur.

D’après l’OMS, la santé est une forme comprennent le bien-être physique, mentale et social, elle ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. La santé de tous est une condition fondamentale à prendre en compte pour tous les humains. Tous être est capable d’atteindre ce droit indispensable autant sur le plan psychologique que sur le plan physique. Ce constat est imprégné dans les mentalités d’aujourd’hui.

Les salariés du secteur public et privé sont protégés de la survenue des maladies physique ou physiologique qui dégradent leur santé, par la médecine du travail et l’assurance maladies. Rien de tel n’existe pour les travailleurs indépendants et dirigeants d’entreprise, alors qu’eux aussi sont confronté aux risques d’ordre physique et mentale.

Une meilleure santé est essentielle au bonheur et au bien-être. Une meilleure santé contribue également de manière importante au progrès économique. Puisque les populations en bonne santé vivent plus longtemps, sont plus productives et épargnent plus. Il est bon d’en prendre soin. Or souvent les conditions économiques ou les projets ambitieux sont misent à mal lorsque la santé ne suit pas.

Pourquoi les dirigeants d’entreprise ne s’applique-t-il pas à eux-mêmes ce que l’OMS impose d’appliquer aux salariés ? Comment les dirigeants peuvent-ils pérenniser leurs activités en étant gravement malade ? Quels sont les déterminants de la santé non pris en compte qui mettent à mal les entreprises ?

Tout comme les salariés, il faut aussi informer les dirigeants d’entreprise sur les moments les plus difficiles qu’ils pourraient rencontrer dans l’exercice de leurs fonctions de dirigeant. De les informer aussi sur ce qui peut les alerter ou les rassurer lorsqu’ils s’inquiètent. Permettre également à la personne en difficulté de se sentir reconnue, légitime et digne d’être soutenue pour se faire aider psychologiquement dans un moment particulièrement éprouvant.

Tout d’abord quels sont les déterminants de la santé selon l’OMS ?

Selon la définition de l’OMS, les déterminants de la santé sont les « facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux qui déterminent l’état de santé des individus ou des populations ». Tous les déterminants de la santé se retrouvent dans l’un ou l’autre de ces champs.

Le Dictionary of epidemiology en donne une définition proche : « un déterminant est un facteur, qu’il s’agisse d’un événement, d’une caractéristique, ou de toute autre entité définissable, qui provoque un changement de l’état de santé ou d’une autre caractéristique définie ». Ces définitions sous-tendent une relation de cause à effet entre le déterminant et l’état de santé. Cette relation causale peut être uni factorielle et directe. Cependant, en santé publique, elle est plus souvent multifactorielle et indirecte, par l’intermédiaire d’une chaîne causale plus ou moins complexe. Le déterminant est l’un des concepts clés sur lequel repose le principe de l’intervention en santé publique. En effet, c’est en agissant sur un ou plusieurs déterminants que l’on va influer sur l’état de santé de la population.

Ces éléments, appelés « facteurs », désignés comme les « déterminants de la santé », sont multiples : le niveau de revenu et le statut social, les réseaux de soutien social, l’éducation, l’emploi, les conditions de vie et de travail, l’environnement physique, le milieu social, le patrimoine biologique et génétique, les habitudes de santé personnelles, la capacité d’adaptation, le développement de la petite enfance, les services de santé, le sexe et la culture…

En outre les maladies chroniques sont fréquentes et leur prévalence augmente. Entre 2015 et 2020, en cause la surmortalité due à la canicule de 2003 en France métropolitaine, l’épidémie due au virus chikungunya en 2005-2006 dans l’île de la Réunion, la grippe pandémique en 2009, la crainte d’une introduction du virus Ebola sur notre territoire et, plus récemment, le COVID-19, la maladie à coronavirus en 2019 ont bouleversé notre système de santé.

Pourtant, au-delà des problèmes de santé publique relatifs à la prise en charge immédiate des patients et à la prévention collective, ces événements soulèvent un ensemble de questions d’ordre purement épidémiologique, auxquelles il est nécessaire de répondre pour rationaliser la gestion globale de l’événement. Quand et où le phénomène a-t-il commencé ? Quelle est son ampleur ? Existe-t-il des cas encore inconnus ? Quelle est la cause de la maladie, son point de départ ? Comment se diffuse-t-elle ? Quelles sont les circonstances favorisantes ? Comment la maladie va-t-elle évoluer, compte tenu des observations déjà acquises ? Quelles actions peuvent être mises en œuvre pour l’enrayer ?

L’ensemble de ces interrogations constitue un champ d’études nombreux. Tout d’abord, il faut rechercher des facteurs qui conditionnent cette extension et tenter de prévenir et d’en maîtriser l’évolution future.

Avec la découverte des agents infectieux et de leur mode de transmission, à la fin du xixe et au début du xxe siècle émerge le concept d’hygiène publique, avec la nécessité de protéger les communes des maladies transmissibles, de déclarer les maladies pour exercer une surveillance des malades et des risques épidémiques pour la population. La première grande loi de santé publique voit le jour en France en 1902, instaurant les principes de surveillance et de responsabilité des services de l’État et des communes pour la maîtrise de l’hygiène et des maladies.

Les stratégies de dépistage à la recherche d’une pathologie non symptomatique afin d’envisager un traitement précoce font l’objet d’une attention toute particulière en santé publique. Le choix de la mise en œuvre d’une politique de dépistage répond à des critères précis qui intègrent la maladie recherchée ou les risques de développer une pathologie, l’existence d’un test de dépistage, les bénéfices et les inconvénients pour la personne soumise à un dépistage et des notions de coût.

La recherche clinique peut être définie comme une recherche appliquée, effectuée sur l’homme ou des éléments biologiques issus du corps humain, dont la finalité est l’amélioration de la santé humaine et le progrès des techniques de soins dans le respect de la personnalité et de l’intégrité de chaque individu.

En bref, la démarche de promotion de la santé est un moyen reconnu depuis longtemps pour agir sur les éléments sociaux, physiques, économiques et politiques qui ont une incidence sur la santé.

Mais alors ? Quel est le problème à résoudre ? Quels sont les déterminants de la santé de l’entrepreneur et leurs impactent ?

La santé est le bien individuel le plus précieux, qui fait le plus l’objet d’une gestion collective.

La prévention en milieu de travail s’adresse à une large partie de la population du pays, concerne prioritairement les risques générés par l’exercice professionnel, mais prend également en compte l’ensemble des relations entre le travail et la santé humaine.

Elle mobilise un grand nombre d’acteurs, repose sur un ensemble de dispositions législatives et réglementaires ainsi que sur des pratiques qui empruntent à de nombreuses disciplines scientifiques et techniques. Inscrite dans la politique de sécurité sanitaire du pays, elle est à la fois un enjeu de santé publique et un enjeu social et économique.

Le champ d’application du dispositif de prévention en milieu de travail concerne la presque totalité de la population active (Sources : INSEE 2012-2013). Parmi les 28,6 millions de personnes qui la composent en France métropolitaine, 25,8 millions ont un emploi, dont 12,3 millions de femmes ; 22,8 millions de personnes (90 %) sont salariées. Le secteur tertiaire emploie 19,6 millions de personnes (soit huit salariés sur dix), l’industrie 3,5 millions, la construction 1,7 million et l’agriculture 750 000 ; 98,8 % des entreprises ont un effectif inférieur à 50 salariés. Le droit de la santé et de la sécurité au travail s’applique à toute la population au travail ; les services de santé au travail ou de médecine de prévention ne prennent en charge, du moins à titre obligatoire, que les salariés.

Le problème est toujours là.Quels services de santé ou quel dispositif prend en charge les dirigeants d’entreprise ?

La société cultive l’image d’un entrepreneur “winneur” et dynamique, s’efforçant de rassembler tous ses efforts dans le développement de son entreprise. La plupart des entrepreneurs, se lancent et se mobilisent dans une seule et même vocation et n’envisagent que le succès. Ils sont pressés par l’objectif final, ainsi, la santé est mise au second plan et néglige les facteurs susceptibles d’influencer tels que : l’alimentation, le sommeil, l’activité physique, la gestion du stress, les modes de déplacement, l’équilibre vie privée/vie professionnelle. La stratégie comporte des risques importants sur l’individu tout comme la pérennité de l’entreprise. 

La prévention en matière de santé est le point noir des dirigeants d’entreprise. Les indépendants qui travaillent seuls échappent à la législation sur le bien-être au travail du 4 août 1996, visant à protéger la santé au travail et donc aussi la durabilité des entreprises. En effet, cette législation ne s’applique qu’au sein des entreprises comptant au moins un employé, ce qui prive les entrepreneurs indépendants d’un ensemble d’obligations et d’outils de prévention.

Contrairement aux idées reçues, les indépendants ne sont pas infaillibles. Une majorité d’entre eux ne s’accorde pourtant pas le droit d’être malade.

La démarche ; comment appréhender les déterminants de la santé pour mieux y faire face ?

Les dynamiques de changement ne peuvent porter leurs fruits que si elles parviennent à fournir de nouvelles capacités de penser et d’agir à un grand nombre d’acteurs en présence (professionnels, médecins ou non, usagers, associations, professionnels de la santé publique, industries, chercheurs, étudiants, etc.) dont les cultures professionnelles sont diverses et qui ont des intérêts divergents.

D’une autre part pour assurer le succès de l’entreprise du dirigeants à long terme, investir sur soi dans sa propre santé et son bien-être se révèle être une stratégie payante.Prendre soin de soi ne veut pas dire seulement soigner les symptômes lorsqu’ils se présentent. Une approche globale et préventive protège votre santé, renforce votre capacité de résistance et vous aide à construire une entreprise durable.

STEP “Santé au Travail des Entrepreneurs par la Prévention “vous propose de vous protéger, de protéger votre santé, de protéger votre entreprise tout en renforçant votre capacité à la résistance afin que votre une entreprise soit durable.

Pourquoi le programme STEP ?

85% des dirigeants d’entreprises estiment qu’une bonne santé physique et morale et de bons comportements de santé contribuent à la réussite de leur entreprise.

50% des entreprises déposent le bilan avant d’atteindre leur sixième année d’existence, sachant que ce taux tombe à 34 % pour les entreprises accompagnées. Faire en sorte qu’un service proactif, allant à la rencontre des dirigeants, augmente les chances de réussite de leurs entreprises.

STEP “Santé au Travail des Entrepreneurs par la Prévention “, a pour objectif de faire le point sur les facteurs déterminants de votre santé en faisant un check-up complet.Afin d’augmenter les chances de réussite des entrepreneur(e)s, en leur assurant une bonne santé physique et mentale sur le long terme

La SANTÉ est capitale !