Bien-être et Santé

Comment réduire son anxiété et identifier ses causes ?

Les carences en certains neurotransmetteurs entraînent différents troubles. Un bilan urinaire des neurotransmetteurs dévoile ce qui cause l’anxiété, l’hyperactivité ou encore les troubles de l’attention. Les neurotransmetteurs assurent la transmission des messages d’un neurone à l’autre. Ils permettent de transmettre des messages à notre corps se manifestant par des émotions. Quels sont les neurotransmetteurs ? Comment cela fonctionne ? Comment est-il possible de déceler des carences ? Comment prévenir l’éventuel burn-out ou hyperactivité ou encore des troubles de l’attention ? 

Les neurotransmetteurs, aussi appelés messagers chimiques ou encore neuromédiateurs, sont des molécules que notre système nerveux utilise pour transmettre des messages entre nos cellules nerveuses. La mesure directe des quantités de neurotransmetteurs est contenue dans notre cerveau, ce qui n’est pas pratique. En revanche, des chercheurs ont trouvé une façon d’évaluer la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine en mesurant leurs métabolites dans les urines.

Le burn-out, l’hyperactivité ou bien les troubles de l’attention sont en réalité une faille des neurotransmetteurs régulateurs de l’humeur et des dopamines, adrénalines et sérotonines.

De ce fait, le meilleur outil qui établit la prévention de carence est un bilan des neurotransmetteurs. Celui-ci se traduit par un ensemble de tests biologiques effectués sur vos urines du matin. Par la suite un questionnaire individualisé va rendre une identification des neurotransmetteurs dominant ainsi qu’une lecture des éventuelles carences à l’origine de vos troubles émotionnels.

La dopamine est synthétisée le matin dès le lever à partir d’un acide aminé : la tyrosine. Il n’y a aucune réserve cérébrale en tyrosine d’où l’importance de l’apport de protéines au petit déjeuner. Les sucres rapides limitent sa synthèse. Elle assure la motivation, l’adaptation aux agents stressants, la mémoire, le sommeil récupérateur et la régulation de la glycémie. C’est le starter. La fatigue matinale est le signe principal de déficit en dopamine.

La noradrénaline, synthétisée également à partir de la tyrosine vers 11h, assure les capacités d’apprentissage le plaisir de trouver nos solutions. Elle donnera l’adrénaline plus spécifique de la confiance en soi, de l’image de soi, du plaisir de surmonter les difficultés. C’est l’accélérateur !

Elevées, elles authentifient le stress chronique.

Basses, elles signent l’épuisement physique et moral, le besoin permanent de reconnaissance et l’inefficacité (besoin de travailler plus avec une efficacité moindre).

La sérotonine, c’est le frein. Elle nous permet d’être raisonnable, de savoir dire non, d’être zen, d’amorcer le sommeil. Elle est le précurseur de la Mélatonine. Synthétisée vers 17h à partir d’un autre acide aminé, le tryptophane (produits laitiers, viandes, banane, chocolat…). Les sucres rapides favorisent la synthèse de sérotonine contrairement à la Dopamine du petit déjeuner.

Elevée, elle est caractéristique d’une anxiété réactionnelle

Basse, elle authentifie la dépression.

Si vous avez une carence en dopamine, elle s’exprime par une dépression, une démotivation ou bien une indécision. Si vous êtes carencé en noradrénaline, elle est représentée par une baisse de la concentration, de la tristesse, une baisse de l’affectif, ou bien de la dépression. Si vous êtes carencé en sérotonine, elle est révélée par une hyperactivité, une irritabilité, de l’anxiété, de l’insomnie ou encore une boulimie.  Le burn-out se caractérise par l’effondrement de la dopamine, de l’adrénaline et de la sérotonine (défaillance du starter, de l’accélérateur et des freins…)

La correction de ces neurotransmetteurs fait appel à une meilleure répartition de l’apport protéiné sur la journée, la supplémentation en acides aminés précurseurs (tyrosine, tryptophane), en magnésium et acides gras oméga 3. L’optimisation de l’écosystème intestinal et la correction d’une éventuelle perméabilité intestinale sont incontournables (l’intestin synthétise 85% de la sérotonine…).

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